"Il y a un travail législatif en matière de lutte contre les violence intra-familiales. La dernière loi date du 9 juillet 2010 qui a été votée à l'unanimité à l'Assemblée nationale et au Sénat. Ce texte s'oppose aux pressions et au harcèlement psychologiques dans les violences faites aux femmes".
"Au delà des violences intra-conjugales, ces lois prennent en compte le mariage forcé. Toutefois, je m'interroge sur les critères retenus par les législateurs qui ont rédigé ces articles de loi. Ces critères ne correspondent pas à ceux connus à La Réunion, en terme de violences intra-familiales. Pour moi, les spécificités réunionnaises n'ont pas été prises en compte".
"Il y a l'économie, le social, la culture. Il y a aussi notre histoire. Il y a cet héritage de notre passé : l'esclavagisme, l'engagisme, le colonialisme et le 21e siècle avec son lot de difficultés économiques et sociales. Tous ces critères ont été occultés lors de la rédaction du projet de loi puis au cours des débats parlementaires".
"Et c'est une erreur. Car pour moi, si nous n'allons pas chercher les causes de ce fléau. Dans ce cas, comment voulez-vous trouver le remède adéquat et efficace à ce phénomène. C'est pour ces raisons que les travaux menés au sein de la Commission de l'océan Indien, seront concluants à terme".
"Autre élément essentiel, c'est le rôle primordial de l'Education nationale. Nos enfants, filles et garçons, sont sur le banc de l'école. Ils ne sont pas né(e)s violents ou violentes, car il y en a aussi malheureusement. Pour en revenir à l'Education nationale, il faut aller dans les programmes".
"Qu'est-ce qu'on propose aux enfants, comment on va travailler là-dessus. Il faut aller vers cela pour éviter la multiplication des marches blanches, et c'est en train d'être banalisées, d'être marginalisées dans les médias".
"Au delà des violences intra-conjugales, ces lois prennent en compte le mariage forcé. Toutefois, je m'interroge sur les critères retenus par les législateurs qui ont rédigé ces articles de loi. Ces critères ne correspondent pas à ceux connus à La Réunion, en terme de violences intra-familiales. Pour moi, les spécificités réunionnaises n'ont pas été prises en compte".
"Il y a l'économie, le social, la culture. Il y a aussi notre histoire. Il y a cet héritage de notre passé : l'esclavagisme, l'engagisme, le colonialisme et le 21e siècle avec son lot de difficultés économiques et sociales. Tous ces critères ont été occultés lors de la rédaction du projet de loi puis au cours des débats parlementaires".
"Et c'est une erreur. Car pour moi, si nous n'allons pas chercher les causes de ce fléau. Dans ce cas, comment voulez-vous trouver le remède adéquat et efficace à ce phénomène. C'est pour ces raisons que les travaux menés au sein de la Commission de l'océan Indien, seront concluants à terme".
"Autre élément essentiel, c'est le rôle primordial de l'Education nationale. Nos enfants, filles et garçons, sont sur le banc de l'école. Ils ne sont pas né(e)s violents ou violentes, car il y en a aussi malheureusement. Pour en revenir à l'Education nationale, il faut aller dans les programmes".
"Qu'est-ce qu'on propose aux enfants, comment on va travailler là-dessus. Il faut aller vers cela pour éviter la multiplication des marches blanches, et c'est en train d'être banalisées, d'être marginalisées dans les médias".